conclusion

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Jeudi 3 Juin

Nous quittons le gite de « Conca » avec la navette pour environ 2 heures de route.

A" Porto-Veccio", nous nous promenons, visitons et surprise, sur le port, nous assistons à deux étapes de" Corsica Raid», nous faisons la connaissance de l'équipe des pompiers du Vaucluse qui participent aux épreuves extrêmes.

Parmi elles, un crack : 3 jours pour faire le GR 20, j'ai encore appris avec ses athlètes de haut niveau. Si nous avions eu le temps nous aurions pu faire du bateau comme nous l'a proposé un organisateur.

Puis nous rencontrons Roland, notre Rémois à la terrasse d'un bar, il est content de nous revoir.

Nous avons pris le bus vers 14 heures 30 pour" Propriano" et à 16 heures 30, nous reprenons nos jambes afin d'atteindre sur la colline le gite retenu par Jean-Jacques, gardien corse.

Mauvaise surprise, en effet le « pas de chance » était la.

La mauvaise position du poteau indicateur nous montre une direction inverse à notre destination, 14 kms de marche pour rien sur une petite route et sous une pluie battante.

Encore une fois, le stop marche et nous terminons en voiture les quelques kms qui nous séparent de "Propriano".Puis notre Daniel nous trouve un" Loft-Hôtel "à notre convenance, il n'est plus question de refaire une dizaine de bornes pour rejoindre le gite.

Comme la première soirée avant la traversée du GR, le hasard a voulu que nous mangions une pizza avec un dessert puis un marc de raisin offert par le restaurateur corse.

Je passe une excellente nuit pendant que mes deux compères regardent la télé avant de dormir.

Le Vendredi 4 Juin, pas de surprise, nous sommes sur place pour prendre le bateau à 19 heures 30.

Belle journée ensoleillée, nous prenons notre petit déjeuner au bord de la mer, sur une terrasse, puis petites provisions pour le repas de midi et du soir.

Plage, soleil, baignade jusqu'à 16 heures. Une glace énorme comme je ne me souviens pas avoir mangé depuis longtemps et n'oublions pas encore la bonne "Pietra".

C'est un retour à la vie normale que j'apprécie, dommage que la fin s'approche.

L'embarquement sur le Napoléon est unique, bateau immense, en cette période nous sommes privilégiés, peu de monde ce qui nous permet de visiter les douze étages avec ses salles de restaurants, salles de cinéma, dancings, piscine, salons etc..

La nuit se passe dans notre sac de couchage, sur la moquette, entre les fauteuils.

Au lever du jour 5 Juin, nous sommes en vue de Marseille, récupération du véhicule de location non sans problèmes et en route pour la Loire. C'est bien fini !

La profonde amitié et la confiance entre nous trois ont permis cette réussite et sans Daniel je ne l'aurai jamais fait !!