9 eme ETAPE
Dimanche 11 Mai
Ce matin aux « Estrets » les confitures maison garnissent la table avec la bonne odeur du café frais, mais il faut se faire une raison une nouvelle étape nous attend et il faut rallier" Prinsuéjols" au gite" les Gentianes "ou" Maité" nous attend à sa table d'hôte avec je l'espère comme d'habitude une spécialité du terroir.
Donc nous voila parti avec Claude et Jeanne, mais Claude commence à avoir mal aux pieds de plus en plus tôt dans le matin, mais il faut avancer et je lui remonte le moral en lui parlant de" Régine" qui tient un café à mi-chemin de l'étape et ou une bonne bière pression nous attend.
Au fur et à mesure que nous avançons, nous rencontrons des pancartes dans les bois qui nous vantent l'accueil et nous invitent à faire une halte chez Régine.
Au bout de quelques heures chaudes nous voila enfin aux quatre chemins chez la fameuse Régine et en effet une bonne mousse nous rafraichi le gosier.
En voyant les pieds de Claude qui s'était déchaussé, cette brave femme part au fond de son jardin pour ramener des plantes pour soigner les blessures, avec sa mère qui doit approcher les 80 ans elles arpentent à longueur de journées leur petit jardin la cigarette roulée aux coins des lèvres.
Elles cultivent quantités de plantes médicinales pour soigner tendinites, ampoules, coliques, maux de tête,etc…
Après s'être désaltéré on continu en expliquant à Régine que notre lieu d'arrivée est aux Gentianes et on sent bien dans ses propos qu'elle ne porte pas dans son cœur ce gite qui lui enlève d'après elle beaucoup de clients et qui lui fait du tort, la concurrence est de plus en plus dur sur le chemin.
Nous arrivons en fin d'après midi aux Gentianes et les derniers kms nous amènent vraiment au début des pâturages sauvage de « l'Aubrac » que nous allons traverser demain.
La soirée est très conviviale avec une excellente truffade préparée par la patronne, nous sommes 25 à table et un jeune Belge nous explique qu'il est parti de Bruxelles et qu'il veut rattraper un collègue à lui il parcourt entre 40 et 50 kms par jour, on saura plus tard sur le chemin qu'il est surnommé « MGV » (marcheur grande vitesse).
Pour finir la soirée, la patronne nous offre le digestif maison base de fleurs de pissenlit et nous écoutons l'histoire inverse au sujet de Régine qui leur fait du tord avec ses pancartes aux coins des chemins !!
Une bonne nuit avec de bonnes couvertures car il fait froid en Aubrac nous permet de récupérer pour attaquer demain les hauts plateaux :
Aujourd'hui distance 20 kms
le jour se lève sur " la Margeride"
plateaux " D' Aubrac"
Chez " Régine"
Claude soulage ses pieds